Le Jardin de Tristan et Iseut

 
Le jardin médiéval se compose du potager, du verger et du jardin d’agrément.
Les habitants des villes (artisans, commerçants) et les paysans y cultivent de quoi compléter leur alimentation.

 

Dans le potager poussent les herbes : légumes et plantes aromatiques.

 

Dans le verger les arbres et arbustes fruitiers donnent, entre autres, leurs pommes, poires, myrtilles et groseilles.

 

Le jardin d’agrément est conçu pour la flânerie, la lecture, le repos… et possède aussi parfois une dimension symbolique; les roses en sont les reines.

 

 

Dans certains jardins poussent des plantes médicinales, parfois nombreuses dans les monastères. Dans d’autres, au cœur de demeures importantes, les grands seigneurs et princes y acclimatent des plantes rares ou exotiques. Certaines acclimatations réussies donnèrent naissance à une vraie agriculture comme pour les mûres ou les melons.

Par les échanges commerciaux avec les civilisations orientales, plus ou moins lointaines, arrivent en Europe les abricotiers, orangers et bananiers ainsi que les aubergines, les épinards, les fraises.


Le jardin médiéval du Centre de Découverte du Moyen âge se veut didactique :  venez découvrir les plantes potagères et aromatiques, les arbres fruitiers, les plantes médicinales ou exotiques, les plantes tinctoriales, les céréales, la vigne ...

 

Tristan et Iseut, une légende d'origine celtique ...

 

Elle est mise en récits dès le XIIème siècle, en Europe notamment par les poètes Béroul et Thomas. Récit d’une passion tragique, Tristan et Iseut a donné naissance à un genre romanesque centré sur l’amour et ses effets sur les héros. Wagner, Debussy, Cocteau, Truffaut….

 

Les artistes à travers les âges ont transposé, interprété, récrit le mythe des amants cornouaillais. Monument de la littérature, Tristan et Iseut est une histoire d’une immense puissance créatrice. Le Mythe a traversé les siècles, passant du récit oral à la littérature et suscitant la fascination d’artistes innombrables.

 

 

Extrait : Les derniers mots de la version allemande d’Eilhart von Oberg (1170).

« On les mit tous les deux dans une même tombe. On dit à ce propos, et il m’a été assuré que c’est la vérité, que le roi fit planter un rosier à l’endroit où se trouvait la femme, et un cep de vigne là où était Tristan. Les deux plantes s’entrelacèrent si étroitement – cela m’a été certifié – qu’il aurait été absolument impossible de les séparer, sinon en se résolvant à les briser. C’était là encore un des effets de la force du philtre. »